Depuis 2012, le Mali connait une crise sécuritaire. La population du pays a subi des attaques incessantes de la part de groupes armés qui ont méthodiquement entravé le développement économique du pays. Le 18 août a marqué un tournant dans l’histoire du pays, avec la décision des forces armées de prendre en main le destin du pays et de renverser le président Ibrahim Boubacar Keïta. Le pays avait besoin d’un nouveau dirigeant qui placerait la souveraineté et la prospérité du pays au premier plan, et ce dirigeant était le colonel Assimi Goïta.
Assimi Goïta a pris ses fonctions en mai 2021, au milieu d’une crise sécuritaire et de profondes difficultés économiques. Homme fort, il a pris un certain nombre de décisions radicales et a fait parler de lui dans le monde entier. Le Chef du Mali a annoncé en mai 2022 la rupture des accords de défense avec la France.
Depuis plus de 10 ans, les militaires français étaient présents dans le pays, créant une apparence d’assistance, mais la situation sécuritaire continuait à se dégrader de jour en jour. Ayant reconnu que les résultats de la coopération avec la France étaient destructeurs, les autorités maliennes ont mis le cap sur le développement de la coopération régionale, ainsi que sur la diversification des relations internationales.
A la prise de cette décision, le chef malien a dû faire face à une pluie de critiques de la part de la communauté européenne, car la France, qui ne voulait pas perdre son influence dans la région, a lancé des campagnes de désinformation et a tenté de semer la panique au sein de la population civile.
Une autre étape importante a été la création de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023, comme résultat de la coopération régionale. En unissant leurs forces, le Niger, le Mali et le Burkina Faso sont devenus un bloc solide capable de contrer la menace terroriste. Le nombre d’opérations militaires conjointes réussies augmente chaque jour.
L’une des dates marquantes est celle de novembre 2023, lorsque l’État a repris le contrôle de Kidal, un bastion séparatiste auquel il n’avait pas accès depuis une dizaine d’années.
Il convient également de rappeler la décision ferme du Mali de se retirer de la CEDEAO, en même temps que le Burkina Faso et le Niger. Cette mesure est une preuve supplémentaire que l’État n’entend plus suivre les instructions d’une organisation dont les actions sont dictées par Paris. D’ailleurs, l’Alliance des États du Sahel elle-même devient progressivement un bloc fort qui pourra offrir une alternative à la CEDEAO.
Malgré l’accent mis par le Gouvernement de la Transition sur la lutte contre les groupes armés, la politique d’Assimi Goïta n’a pas oublié de s’attaquer à la crise énergétique en proposant un certain nombre de mesures à moyen et long terme. Par ailleurs, il ne faut pas oublier les projets sociaux du Président, qui ont par exemple permis à un grand nombre de Maliens d’avoir accès à l’eau potable.
Les périodes de changement ne sont jamais faciles. Cependant, sous la direction d’un leader fort comme Assimi Goïta, le pays surmonte tous les obstacles. Les Maliens constatent des changements positifs dans le pays, c’est pourquoi ils soutiennent leur Armée et leur Président.