Le deuxième sommet du Réseau francophone des ministres en charge de l’Economie numérique (RFMEN) de Cotonou a pris fin le vendredi 03 septembre 2021. Des décisions capitales sont sorties de cette assise. L’objectif est de trouver les voies et moyens pour booster le développement des nouvelles technologies dans l’espace francophone.
Les ministres du Réseau francophone des ministres en charge de l’Economie numérique (RFMEN) ont validé le rapport d’activités d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre béninois du Numérique et de la Digitalisation et Présidente du RFMEN. Ensuite, les autorités ministérielles ont adopté un mode de fonctionnement agile et innovant, visant l’ancrage institutionnel du RFMEN. Et enfin, la stratégie de la Francophonie numérique actualisée et les sujets, qui seront au menu du prochain sommet de la francophonie, ont été également entérinés par les ministres et les experts du numérique lors des échanges.
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Avant l’adoption des décisions, en effet, la cérémonie de lancement des assises a été présidée par le ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien AGBENONCI, en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise MUSHIKIWABO, et de la ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, Présidente du RFMEN.
Lors de l’ouverture des travaux, Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU a déclaré que le réseau est un forum d’échanges et de partage d’expériences, qui a pour but de contribuer à la conjugaison des efforts, dans le but de booster les performances du secteur de l’Economie numérique dans l’espace francophone. À l’attention des participants, la présidente du RFMEN a présenté le bilan des trois années d’activités effectuées dans le secteur du numérique.
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La substance des assises
Dans son exposé, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise MUSHIKIWABO, a salué les efforts réalisés par le Bénin et les autres pays du RFMEN, dans le domaine du numérique, malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19. La SG de l’OIF a fait savoir aussi que «Â Le monde d’aujourd’hui ne peut se passer du numérique surtout les pays du Sud. La pandémie du coronavirus vient confirmer que le numérique est nécessaire pour notre vie », dans des propos rapportés par nos confrères de L’Economiste. Elle a évoqué les trois défis majeurs du numérique, tout en ajoutant que «Â le numérique est une priorité pour tous nos Etats ».
Le ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien AGBENONCI, à l’entame des travaux, a relevé le choix d’accélérer les infrastructures pour l’essor du secteur du numérique. «Â La pandémie nous a montré l’importance du numérique », a ajouté le ministre des affaires étrangères, selon la même source.
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Rappelons que la deuxième réunion de Cotonou est un événement majeur du numérique. Elle a eu lieu en prélude au 18ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays, partageant le français, qui se tiendra les 20 et 21 novembre 2021 à Djerba en Tunisie, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité »
Ont pris part à cette réunion…
Les assises de Cotonou, qui ont eu lieu dans une version hybride (en présentiel et en ligne), ont réuni plusieurs ministres, experts et représentants de ministres. À cet effet, on peut citer : Cina LAWSON, ministre de l’Economie numérique et de la Transformation digitale du Togo ; Harouna Mamadou TOUREH, ministre de la Communication et de la Modernisation de l’administration du Mali ; Justin GOURNA ZACKO, ministre chargé de l’Economie numérique, des Postes et des Télécommunications de la République centrafricaine (RCA) ; Léon Juste IBOMBO, ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo ; Augustin KIBASSA-MALIBA, ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la République Démocratique du Congo (RDC) ; Moussa Hassane BARAZE, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information du Niger.
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À ces discussions par visioconférence, étaient également de la partie, d’autres ministres du numérique. Ce sont : Hadja Fatoumata OUATTARA SANON, ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale du Burkina-Faso ; Yankhoba DIATARA, ministre de l’Economie numérique et des télécommunications du Sénégal ; Nizar Ben NEJI, ministre des Technologies de la communication de la Tunisie ; Abdel Aziz DAHI, ministre de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration de la Mauritanie.