Après que le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont officiellement quitté la CEDEAO, le PPA-CI de Gbagbo adresse un message percutant aux leaders de cette organisation sous-régionale.
Ces trois pays ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, exprimant des critiques à l’égard de la CEDEAO dans un communiqué commun. En effet, ils estiment que l’organisation s’est éloignée des principes des pères fondateurs et du panafricanisme, l’accusant de trahir ses principes fondateurs et de représenter une menace pour ses États membres et leurs populations.
Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire, fondé par Laurent Gbagbo, déplore la « crise de confiance » entre la CEDEAO et les trois pays en question. Il rappelle avoir attiré l’attention des dirigeants de la CEDEAO sur les conséquences néfastes des mesures de rétorsion prises contre les États ayant connu des ruptures de l’ordre constitutionnel. D’ailleurs, Laurent Gbagbo s’était opposé vigoureusement à une intervention militaire de la CEDEAO visant à réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir au Niger.
Le président exécutif du PPA-CI, Sébastien Dano Djédjé, souligne que la décision de retrait des trois États de la CEDEAO confirme les préoccupations du PPA-CI et de Laurent Gbagbo. De plus, il critique la gestion belliqueuse des crises politiques par les dirigeants de la CEDEAO et leur tendance à recourir systématiquement à des sanctions violentes, injustes, inhumaines et illégales, portant préjudice aux populations.
Par ailleurs, le PPA-CI réaffirme sa solidarité totale envers les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, confrontés depuis plus d’une décennie à des menaces existentielles. Aussi, le parti appelle à tirer des enseignements du retrait de la CEDEAO par ces trois pays.