À la suite de la réélection de Vladimir Poutine, dimanche 17 mars, plusieurs chancelleries occidentales ont déploré un scrutin « ni libre ni équitable » et dénoncé l’oppression d’opposants politiques.
L’issue du scrutin ne faisait guère de doute. Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie avec 87,47% des voix après le dépouillement des suffrages dans 36,3% des bureaux de vote ce dimanche, selon la Commission électorale russe.
Un scrutin qui n’est « manifestement ni libre ni équitable », a dénoncé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, cité par BFMTV, accusant Vladimir Poutine d’avoir « emprisonné ses opposants politiques et empêché les autres de se présenter contre lui ».
Quelques minutes après l’annonce des premières estimations, le premier dirigeant à réagir, Volodymyr Zelensky, a tancé un président russe « ivre de pouvoir » qui « fait tout ce qu’il peut pour régner éternellement« . Le président ukrainien a également dénoncé une élection « sans aucune légitimité ». Voisine de l’Ukraine, la Pologne lui a emboîté le pas en pointant une élection qui n’est « pas légale, libre et équitable« , pointant le « contexte de répressions sévères » dans lequel le scrutin s’est déroulé.
Les principaux chefs d’État et de gouvernement alliés de l’Ukraine, comme le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholz, le Britannique Rishi Sunak ou l’Américain Joe Biden n’ont pas réagi ce dimanche.