Après une longue période de convalescence due à la Covid-19, Brahim Ghali, le chef du mouvement indépendantiste du Sahara occidental, fait son retour au-devant de la scène.
Comme on pouvait s’y attendre, Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, donne de la voix, après avoir passé quelques temps en convalescence, des suites de sa contamination à la Covid-19. La déclaration du chef du mouvement indépendantiste sahraoui intervient à un moment où les tensions entre Front Polisario et le Maroc deviennent de plus en plus persistantes.
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Brahim Ghali, dans une déclaration publique, ce mardi 13 octobre, a affirmé son soutien à la décision prise en novembre 2020 par son mouvement, le Front Polisario, de briser le cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
L’ONU doit prendre ses responsabilités, selon Brahim Ghali
Le leader du Front Polisario a interpellé l’ONU pour que l’Organisation joue bien son rôle, dans la résolution de la crise. « La guerre fait déjà rage sur le terrain, et ses dangers et répercussions sur la région ne peuvent être évités si les Nations unies continuent de gérer la crise au lieu de la résoudre », a déclaré Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
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Brahim Ghali, dans des menaces à peine voilées, en appelle à la prise de responsabilité des Nations unies, auquel cas, il n’y aura pas d’avancées positives sur le terrain du conflit. « Il n’y aura ni paix, ni stabilité, ni solution juste et durable au conflit maroco-sahraoui si le Conseil de sécurité de l’ONU n’assume pas ses responsabilités, en répondant franchement et fermement aux pratiques agressives et expansionnistes de la puissance occupante marocaine. », a-t-il ajouté.