L’ex-international camerounais continue de mépriser la justice espagnole, après le procès en paternité déposé en 2019, avec des conséquences très graves, selon «El Español».
Depuis quelques années, l’ancien footballeur est impliqué dans une affaire de paternité, dont il ne veut rien savoir, et qui pourrait lui coûter sa liberté.
Erika est née de la relation amoureuse que l’ex-artificier du Barça a entretenue, en catimini, avec la nommée Adinelsa do Rosario. Actuellement âgée de 19 ans, Erika n’est pas prête de lâcher l’affaire.
À lire aussi : Watford : «Sa musique m’inspire», William Troost-Ekong sur Fela Kuti
En effet, Erika Do Rosario Neves est celle qui réclame un test de paternité sur Samuel Eto’o, test auquel l’ancien footballeur de renom refuse de se soumettre.
L’ancien footballeur ignore la justice depuis plus de deux ans. À cela, s’ajoutent les tests ADN que la jeune femme réclame, ainsi que la pension de 1 500 € par mois. La cour lui réclame plus de 60 000 euros.
Comme le rapporte «El Español», citant Fernando Osuna, l’avocate d’Erika Do Rosario Neves, l’ex-Lion indomptable pourrait se retrouver en prison, s’il s’avise de ne pas s’acquitter de ses dettes. «Il n’a pas payé, mais il est obligé. Vous pouvez aller en prison si vous ne payez toujours pas. En plus de saisir ce que vous avez, ce qui est beaucoup, vous pouvez aller en prison car en Espagne c’est un crime. Nous ne voulons pas non plus faire de sang, et s’il le paie, tant mieux. S’ils continuent à refuser, nous déposerons une plainte pour manquement aux devoirs familiaux. Ou, ce qui revient au même, pour cause d’abandon familial», a expliqué l’avocate au média.
La justice pourra faire main basse sur les biens d’Eto’o. Dans les prochains jours, l’ancien capitaine des Lions Indomptables fera l’objet d’une plainte pour violation de devoirs familiaux.
Il faut rappeler qu’en février 2020, un procès avait eu lieu pour étudier le dossier.