Après un temps d’accalmie, certains agents permanents ou contractuels de l’Etat, exerçant dans le domaine sanitaire, ont repris l’exercice en clientèle privée. Si entre temps, ces comportements sont sanctionnés de façon administrative, désormais, c’est la justice qui sera saisie contre les contrevenants.
C’est en substance l’une des mises en garde faite par la Commission chargée du contrôle des structures de prestation de soins médicaux au Bénin lors d’un point de presse le vendredi 25 juin 2021.
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« Il vient de nous être signalé la reprise en clientèle privée par certains agents permanents ou contractuels de l’Etat.« , avait annoncé le professeur Blaise Ayivi lors du point de presse.
La reprise en clientèle privée des agents permanents ou contractuels de l’Etat n’est pas la seule déviance dénoncée par la commission.
Elle a également fait cas d’une situation au niveau des laboratoires d’analyses biomédicales en rapport avec les résultats d’analyse.
« Il nous a été également signalé des comportements déviants dans les laboratoires d’analyses biomédicales avec une insécurité des résultats d’analyse et une chute des recettes« , a-t-il signalé.
Jusqu’à maintenant, précise la commission lors de sa conférence de presse, « ces comportements déviants ont été gérés par des sanctions, du genre affectations du lieu de site, demande d’explication et des avertissements. Dorénavant, la justice sera saisie« , ont annoncé les conférenciers.
Des cliniques d’accouchement fermées…
Avant le point de presse de la semaine dernière, la Commission chargée du contrôle des structures de prestation de soins médicaux au Bénin a effectué des descentes de contrôle sur le terrain.
Descente au cours de laquelle six cliniques d’accouchement dans les départements de l’Atlantique et du Zou ont été fermées.
« Nous avons eu à fermer certains de ces cabinets de soins infirmiers et cliniques d’accouchement dont les infrastructures, l’environnement et les prestations sont plutôt inquiétants pour la sécurité sanitaire du malade« , indique la commission.
Ces centres de santé ont été fermés, aux dires des conférenciers, pour non-respect des cahiers de charges auxquels ils étaient soumis.