Initialement prévu pour les 25 et 26 octobre 2021 à Lomé, le Sommet sur la cybersécurité qui a été reporté, aura lieu en mars 2022.
Autrefois reporté sine die, le sommet sur la cybercriminalité initié par le Togo et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), aura finalement lieu les 23 et 24 mars prochain. Les responsables en charge de l’organisation du sommet avaient évoqué des raisons indépendantes de la volonté du comité directoire du sommet pour justifier le report.
Ce sommet qui sera une première de l’histoire vise à explorer et évaluer l’état de la cybersécurité sur le continent, et réfléchir sur des pistes de collaboration entre les Etats et acteurs privés notamment, dans un contexte marqué par la multiplication des menaces cybercriminelles de tous genres.
Le sommet connaitra la participation des Chefs d’État et de Gouvernement, des acteurs du secteur privé ainsi que des leaders de la Société civile et des experts en cybersécurité. L’ambition de ce dialogue de haut niveau, est “de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux enjeux pressants de cybersécurité”, dans un contexte marqué par la prolifération des menaces cybercriminelles.
Devenir un hub logistique et financier sécurisé
Le Togo, qui est en pleine transformation digitale et qui aspire à devenir un hub logistique et financier sécurisé, présentera au cours de ces assises, son modèle, axé sur une approche PPP et de synergie entre les ressources. Le pays s’est en effet doté en mars dernier, d’un centre de réponse d’urgence aux cyberattaques (CERT).
Il y a deux ans, une première institution en charge de la cyberdéfense continentale, Cyber Defense Africa, a été également créée en partenariat avec Asseco Poland, le leader mondial de la technologie informatique, toujours sous l’égide du Togo.
Récemment, l’Assemblée nationale togolaise a autorisé le Gouvernement à ratifier la Convention de l’UA de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Le texte proposé par l’exécutif, détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d’un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité.