Représentant du Bénin au « Sommet sur le financement des économies africaines », ouvert à Paris, la capitale française, le mardi 18 mai 2021, le ministre béninois de l’Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation, Romuald Wadagni, a fait le compte-rendu de sa participation. Il dit avoir participé à deux groupes de travail à l’issue de ce sommet.
Dans sa déclaration, le ministre Romuald Wadagni a rappelé que, dans le cadre des réflexions sur l’initiative d’un moratoire sur la dette africaine, le président Patrice Talon avait saisi plusieurs dirigeants d’État et d’Institution de financement, et proposé d’engager des réflexions pour une approche plus responsable, innovante et commune des partenaires au développement sur la problématique du financement du développement économique de l’Afrique.
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Poursuivant cette réflexion, le président français, Emmanuel Macron, a procédé à la mise en place de trois groupes de travail, qui se sont attelés, depuis décembre 2020, à la préparation du sommet de Paris. « J’ai eu le privilège d’être membre du deuxième groupe de travail, qui avait pour mission de réfléchir, entre autres, sur l’amélioration de l’attractivité des économies africaines et le renforcement du secteur privé », a déclaré Romuald Wadagni.
En dehors de ce groupe de travail, poursuit le ministre béninois, « j’ai également participé, pour le compte de notre pays, aux réflexions d’un groupe de travail de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), dirigé par Madame Vera SONGWE, Secrétaire exécutive de l’UNECA. Ce groupe a conclu ses travaux par une réunion avec le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la République française, Bruno LE MAIRE, à quelques jours du présent sommet ».
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Soulignons que, dans une interview accordée à RFI, Romuald Wadagni a fait savoir que « pour le Bénin, le moratoire de la dette n’est pas une priorité », le sujet de l’annulation des dettes africaines étant l’un des sujets phares qui ont marqué le sommet de Paris.