Yomi Alliyu, l’avocat de l’activiste nigérian, Sunday Igboho, organisateur d’un rassemblement pour la création d’une nation « Yoruba », a indiqué que son client n’a autorisé aucun homme politique à plaider sa cause auprès de la présidence nigériane.Â
Dans un communiqué rendu public le vendredi 22 octobre, l’un des avocats qui militent pour la libération de Sunday Igboho, en détention à la prison de Cotonou depuis plus d’un mois, a fait savoir que certains politiciens ont voulu monter la pression sur son client et son épouse, Ropo, pour qu’ils donnent leur approbation pour implorer la clémence du président Buhari. Alliyu a tenu à informer l’opinion publique sur les nombreuses actions menées en sourdine par certains hommes politiques nigérians pour décrédibiliser l’activiste nigérian.
«Nous avons été informés de manière fiable que certains politiciens font pression sur notre client et sa femme pour leur donner l’approbation à utiliser à la présidence pour justifier leur nouvel appartenance au All Progressives Congress et/ou l’affection de ceux au pouvoir. Que le monde entier sache, en particulier la présidence, que Sunday Adeyemo est totalement apolitique, sans amour ni haine particulier pour aucun parti politique, car il est l’ami de tous », a martelé l’avocat.
Par la suite, l’avocat de Sunday a ajouté que son client respecte les six gouverneurs élus des États du sud-ouest comme d’authentiques représentants de sa race (yoruba).Â
Pour finir, il a prévenu l’opinion publique que tout document, prétendument signé par Igboho ou sa femme, approuvant, habilitant ou faisant de quelqu’un son porte-parole autre que son conseil principal, devrait être ignoré et considéré comme faux.
Activement recherché par la police nigériane, Sunday Igboho tentait de rallier l’Allemagne en passant par Cotonou quand il a été arrêté le 19 juillet 2021. Il est accusé de vouloir déstabiliser son pays et de détention de stock d’armes. Il s’était enfui vers le Bénin après une descente de la police à son domicile à Ibadan au Nigéria.
Poursuivi pour association de malfaiteurs, Il a été déposé en prison suite à sa présentation au Procureur. Plusieurs hauts responsables yoruba ont donné de la voix pour réclamer la libération de leur «Â fils », mais Sunday est toujours en détention.