L’ancien ministre Candide Azannaï continue de nier l’existence d’un complot de coup d’Etat visant le président Patrice Talon. Selon lui, il s’agit d’un montage ayant un lien aves les élections de 2026.
L’affaire de tentative de coup d’État contre Patrice Talon continue de susciter des réactions. L’ancien ministre Candide Azannaï est revenu à la charge ce weekend pour dénoncer un « montage politique opportuniste ».
Dans un post publié le dimanche 13 octobre 2024 sur sa page Facebook, Candide Azannaï est formel: «Â Il n’y a ni coup d’État, ni tentative de coup d’État, ni préparatif de coup d’Etat ».
Pour lui, la thèse du complot, serait une manÅ“uvre politique visant à masquer d’autres enjeux. «Â Vous n’avez nullement besoin d’aller loin pour vous convaincre que ce 23 septembre 2024, il s’agissait d’une mise en scène à des fins inavouées, en lien avec les échéances électorales de 2026 et la phobie de l’après 2026 », a-t-il ajouté.
L’ancien ministre a également affirmé que le prétendu complot, utilisé comme prétexte, ne repose sur aucun de ses postulats fondamentaux. En effet, son secret, sa résolution et la mise en Å“uvre de la force militaire, dont le bras opérationnel présumé est, à bien des égards et dans l’état actuel des choses, une utopie, une chimère, selon le président du parti Restaurer l’Espoir.
Pour soutenir ses assertions, Azannaï s’est fondé sur l’analyse du juge Angelo Houssou, un magistrat ayant exercé un rôle déterminant dans les affaires impliquant Talon sous l’ancien président Boni Yayi. Dans son ouvrage « Je ne suis pas un héros », le juge évoquait des situations analogues, en particulier l’affaire de tentative d’empoisonnement à l’encontre de Boni Yayi. Il y stipule que pour établir l’existence d’un complot, il est primordial de démontrer une « résolution d’agir », assortie de preuves concrètes.