En pleine promotion de sa nouvelle sortie musicale intitulée, « Gayman », le rappeur cagoulé Togbè Yéton en a profité pour faire une nouvelle révélation très étrange sur la traque contre les cybercriminels.
Le rappeur Togbè Yéton ne mâche pas ses mots depuis le début de la traque lancée par l’OCRC aux cybercriminels. Contrairement à certains de ses collègues qui dénoncent les peines infligées aux cybercriminels, le rappeur masqué n’a pas caché sa position.
Après avoir invité à plusieurs reprises tout jeune faisant de la cyber arnaque à y mettre fin au risque de subir la rigueur de la loi, le protégé de Meko prod a même sorti le vendredi 10 mars 2023, un titre intitulé « Gayiman » dans lequel il se met dans la peau d’un cybercriminel pour évoquer les raisons qui poussent les jeunes à s’adonner à cette activité.
Alors que ce nouveau morceau continue de susciter des réactions mitigées, l’artiste a récemment taclé ses collègues qui n’ont pas partagé son dernier titre « Gay man ». Selon l’auteur de l’album ‘Guidjooo’, plusieurs de ses collègues ont refusé de partager sa nouvelle sortie musicale au risque de ne pas être soupçonné par la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme.
« J’ai constaté qu’il y a plusieurs gay man parmi les artistes parce qu’entre temps quand je sors un morceau, ils sont nombreux à partager. Mais aucun d’entre eux n’a partagé ma nouvelle sortie musicale intitulée Gay man. Ils ne veulent pas être soupçonnés par la Criet, je vous comprends« , a-t-il écrit en langue nationale fon sur sa page Facebook.
Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont salué le courage de Togbè Yéton d’aborder un sujet aussi sensible et de s’engager contre la cybercriminalité, tandis que d’autres ont critiqué le choix du titre « Gayiman », considérant qu’il pourrait être mal interprété.
Malgré les critiques, le rappeur cagoulé semble rester fidèle à son engagement contre la cybercriminalité. Il estime que les jeunes doivent être encouragés à trouver des moyens légaux pour gagner leur vie et que la lutte contre la cybercriminalité doit être renforcée.
« La cybercriminalité n’est pas une bonne chose, c’est du vol. Je ne peux pas venir sur la toile pour vous dire que la cybercriminalité est une bonne chose ou que les autorités mettent un terme à la traque contre les cybercriminels », avait-il déclaré sans appeler à la cessation de la traque contre la cybercriminalité.