Face au scandale des violences sexuelles qui ébranle l’Église, le clergé togolais renouvelle son engagement ferme à combattre ce fléau. Dans une déclaration adressée au Saint-Siège, l’épiscopat du Togo réaffirme sa détermination à lutter contre toutes les formes d’agressions perpétrées par des membres du clergé ou d’autres agents pastoraux au Togo.
Plus de place pour les prêtres et agents pastoraux harceleurs au sein de l’archidiocèse de Lomé. Lors de la clôture de l’année pastorale 2022-2023 au Centre Christ Rédempteur de Lomé, l’archevêque de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, a souligné avec force « l’urgence de lutter contre les abus sexuels au sein de l’Église« . Le père Séverin Gakpe, chancelier, a également confirmé que tous les prêtres de l’archidiocèse de Lomé ont déjà signé le code de conduite de protection contre les abus, tandis que ce processus est en cours au niveau des instituts religieux.
Cette démarche témoigne de la volonté de l’épiscopat togolais de prendre des mesures concrètes pour éradiquer les violences sexuelles au sein de l’Église. La signature du code de conduite de protection contre les abus constitue une étape essentielle dans la prévention de tels actes et dans la protection des fidèles.
L’épiscopat du Togo s’engage ainsi à promouvoir une culture de respect, de transparence et de responsabilité au sein de l’Église. Cette décision intervient dans un contexte où l’Église est confrontée à une crise majeure liée au scandale des violences sexuelles perpétrées par des agents pastoraux.