Novembre 2020, le président Faure Gnassingbe a réaffirmé la volonté du Togo d’éradiquer les violences basées sur le genre. Une stratégie a alors été mise en place et aujourd’hui, on note plus de 200 personnes condamnées en trois ans, pour des violences basées sur le genre.
Au Togo, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’est intensifiée au cours des dernières années. De 2016 à 2019, 228 personnes ont été condamnées pour cause de violences sexuelles sur les femmes et filles, selon le dernier rapport présenté par le Togo sur la thématique.
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Selon la présidence, ces actions ont été possibles, grâce à la mise en Å“uvre de la stratégie nationale de lutte contre les VBG et des différents programmes sectoriels qui encouragent les femmes à signaler les cas de violence et dénoncer leurs agresseurs.
Par ailleurs, 15 centres d’écoute et de conseils, qui sont de véritables institutions d’accueil et de prise en charge psychosociale des victimes, ont été créés par le gouvernement, dans 10 localités à travers le territoire. Le législateur a en outre doté le pays de dispositions et de mécanismes, permettant de prévenir et sanctionner toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
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Fin 2020, lors de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, rappelait l’engagement du Togo sur la question : “La violence faite aux femmes questionne, au-delà du genre, notre humanité même. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés”, avait déclaré le Président de la République.