Depuis quelques jours, les étudiants de l’Université de Lomé font face à une mesure drastique, venant, officieusement, des autorités universitaires. L’accès au campus est interdit aux taxis-motos, communément, appelés zémidjans.
Les médias togolais relatent, depuis quelques jours, qu’il est, désormais, interdit, aux zémidjans, d’enter sur le campus de l’Université de Lomé, au Togo. Selon les informations, glanées, çà et là, cette mesure drastique est intervenue, suite à un vol de moto, qui s’est produit, à l’entrée-sud du temple du savoir.
Un étudiant, qui a requis l’anonymat, s’est confié au site LeNouveauReporter, expliquant son calvaire, depuis l’entrée en vigueur de cette décision. « Hier (lundi 21 février 2022), j’avais cours au campus-sud et venais par l’entrée de Lomégan (Lomégan est un bar, qui a donné son nom à toute cette zone, Ndlr). J’ai pris un taxi-moto, comme à mon habitude, et arrivé à l’entrée, ils nous ont fait savoir que la moto ne pourra pas rentrer, sans donner les détails. », a-t-il révélé.
Il ajoute : « J’ai dû aller à pied pour parcourir tout ce trajet. En chemin, vu que j’étais pris par le temps, j’ai dû solliciter une bonne volonté qui m’a remorqué, heureusement. Je pense qu’en amont, il fallait informer pour que nous prenions nos dispositions. », comme pour crier son ras-le-bol, face à cette mesure brusque.
Même si les étudiants ont du mal à avaler la pilule, il savent, désormais, à quoi s’en tenir. Pour ceux qui connaissent l’Université de Lomé, rallier les amphithéâtres, depuis les entrées du campus, surtout, quand le trajet doit se faire à pied, relève, tout simplement, du parcours du combattant.