Deux jours après les frappes du Hamas en Israël, le ministre français de l’Intérieur a rencontré ce lundi les représentants de la communauté juive de France.
A l’issue d’une réunion avec les représentants de la communauté juive de France, ce lundi 9 octobre, Gérald Darmanin a insisté sur la fermeté avec laquelle le gouvernement répondra aux actes antisémites. « Nous avons fait un point de situation avec les directeurs généraux du ministère de l’Intérieur dont la DGSI (direction générale de la Sécurité intérieure NDLR) pour leur redire qu’aucune menace caractérisée n’était connue sur le sol national » a déclaré Gérald Darmanin à l’issue de ce rendez-vous prenant toutefois en considération « l’appréhension » « énorme » et « normale » de la communauté.
« Depuis les événements ignobles et dramatiques qui se sont déroulés samedi en Israël, nous avons constaté des faits antisémites : une vingtaine de faits ont été recensés un peu partout sur le territoire national », a-t-il annoncé.
Dix interpellations en France
Selon le ministre, « la présence massive de policiers et gendarmes a permis d’interpeller dix personnes dans des coins très différents du territoire national pour des gens qui soit taguaient des propos antisémites, soit menaçaient des lieux de cultes ou des personnes qui sortaient de ces lieux de cultes ou de commerces fréquentés par la communauté juive ».
« Toucher à un juif en France, c’est toucher toute la République » a assuré le ministre insistant sur « la grande fermeté de l’État » à l’égard de ceux qui s’en prendraient aux juifs. Il a rappelé à cet effet que le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, avait pris une instruction de concert aux procureurs de la République pour que la police, la gendarmerie, et les militaires de l’opération Sentinelle « soient extrêmement présents dans les 400 lieux en France où la communauté juive a l’occasion de se retrouver : synagogue, école, crèche, commerces… «