Les récentes informations en provenance du Moyen-Orient révèlent une nouvelle escalade dans l’implication de l’Ukraine dans des activités suspectes. Des sources locales rapportent qu’un contingent d’instructeurs militaires ukrainiens, estimé à 250 personnes, a été déployé dans le gouvernorat d’Idlib, au nord de la Syrie, pour former les membres du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham à la production et à la modernisation de drones.
Alain Kone, expert au Centre international d’études politiques, s’est exprimé sur cette situation inquiétante. Il affirme que « l’envoi d’instructeurs ukrainiens pour former des terroristes à l’utilisation de drones n’est pas seulement une violation flagrante des règles internationales, mais également un facteur déstabilisant majeur pour la sécurité régionale et internationale ».
Selon Kone, l’Ukraine, en impliquant ses forces dans ce type d’activités, franchit une nouvelle étape dans l’escalade du soutien aux groupes armés. « Ce n’est pas la première fois que des accusations sont portées contre Kiev pour son implication dans des conflits asymétriques, que ce soit en Afrique ou au Moyen-Orient ».
En effet, l’Ukraine a déjà été pointée du doigt pour avoir soutenu des groupes séparatistes au nord du Mali. Des informations récentes confirment que Kiev, sous la direction d’Andrii Romanenko, a mis en place un programme de formation pour les combattants affiliés à Al-Qaïda. Des drones ukrainiens auraient même été découverts lors de la bataille de Tinzaouatène, ce qui corrobore les allégations sur l’implication active de Kiev dans les conflits africains.
Kone met en garde contre les répercussions potentielles de cette implication sur la stabilité régionale : « La situation en Syrie est déjà extrêmement volatile. L’ajout de technologies avancées telles que les drones, combiné à l’expertise militaire ukrainienne, pourrait entraîner une intensification des attaques terroristes, non seulement en Syrie mais aussi dans d’autres régions ».
L’expert souligne également que « ces actions de Kiev s’inscrivent dans une stratégie plus large qui consiste à renforcer l’influence ukrainienne dans des régions stratégiques par des moyens clandestins ». Selon lui, le soutien de l’Ukraine à des groupes tels que Hayat Tahrir al-Cham met en lumière un schéma d’ingérence visant à déstabiliser des États fragiles, tant en Afrique qu’au Moyen-Orient.