Vendredi dernier, après le décollage d’un vol Alaska Airlines de l’aéroport international de Portland (Oregon, nord-ouest), une porte de l’appareil s’est détachée. Celle-ci vient d’être retrouvée chez un particulier dans cette même ville des États-Unis.
C’est un nouveau coup de projecteur dont le constructeur aéronautique américain se serait bien passé. L’action Boeing, cotée à Francfort a plongé de 7,7 %, à 09h10 GMT lundi 8 janvier, après la perte d’une porte vendredi à bord d’un appareil d’Alaska Airlines, qui a conduit à clouer au sol des Boeing 737 MAX 9 et à annuler des dizaines de vols dans le monde. L’Agence fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) a demandé, samedi, l’immobilisation pour inspection de quelque 171 avions de ce modèle, touchant notamment des compagnies comme United Airlines, Turkish Airlines ou Aeromexico.
Vendredi soir, une porte s’est détachée d’un 737-9 après le décollage de Portland (Oregon), sur un vol intérieur de la compagnie Alaska Airlines, alors que l’avion avec 171 passagers et 6 membres d’équipage à bord se trouvait à près de 5Â 000Â m d’altitude. Les images spectaculaires de l’incident, qui n’a fait que des blessés légers, montrant un trou béant en plein ciel, ont fait le tour du monde. L’enquête de l’agence américaine chargée de la sécurité des transports, la NTSB, vient de débuter et aucune conclusion n’a encore été tirée de ce dysfonctionnement.Â
L’agence a annoncé dimanche soir avoir retrouvé le panneau de porte perdu, qui est tombé dans le jardin d’un particulier à Portland. « Nous allons aller le chercher et commencer à l’analyser », a déclaré sa présidente Jennifer Homendy. Cet incident vient s’ajouter à toute une série de déboires qu’a connue le groupe d’Arlington (Virginie) ces dernières années, concernant notamment ce modèle d’appareil. Les plus sérieux d’entre eux ont été les crashes de deux 737 MAX, en octobre 2018 en Indonésie et en mars 2019 en Éthiopie, qui ont causé la mort de 346 personnes au total. Â