Poursuivi pour viol et séquestration en France, le chanteur Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses. Il a été condamné par le même tribunal à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour avoir séquestrées ses danseuses lors de ses tournées en France.
Ce lundi 13 décembre 2021, Koffi Olomidé a été relaxé au bénéfice du doute sur les agressions sexuelles. Dans ses explications, la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles a évoqué notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires »Â des plaignantes.Â
Pour rappel, en première instance, le tribunal de Nanterre avait condamné en mars 2019, Koffi Olomidé à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle »Â sur l’une de ses jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits. A l’époque, le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.
Mais la séquestration « ne fait aucun doute », car, des plaignantes ont été « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne.