La situation des jeunes détenus dans le cadre des violences électorales de 2021 a été abordée hier lors des échanges entre Les Démocrates et Patrice Talon. La délégation conduite par Boni Yayi a plaidé en faveur de ces jeunes. Une plaidoirie à laquelle le président de la République n’est pas resté insensible.
Les jeunes gens en détention dans le cadre des violences électorales pourraient bientôt souffler un ouf de soulagement. Selon Eric Houndété, Vice-président du parti Les Démocrates, le président Patrice Talon a donné des instructions pour que les dossiers de ces jeunes soient vite traités. « Le président de la République a donné séance tenante, des instructions au Ministre de la Justice pour que les dossiers soient accélérés », a-t-il confié à la presse.
Selon le député de la 5e circonscription, ce n’est pas la première fois que le président de la République a exprimé sa volonté de faire évoluer les choses sur ce plan. Il espère que cette fois-ci, les dossiers seront vraiment traités avec accélération pour permettre aux jeunes d’être fixés sur leur sort.
Si les nouvelles sont plus ou moins bonnes pour les jeunes détenus, ce n’est pas du tout le cas pour les « grosses pointures » détenues. Par exemple, sur le cas de Reckya Madougou, Patrice Talon a clairement affiché son refus de pardonner. Il a fait savoir aux démocrates qu’il ne compte pas gracier l’opposante. Pour le président de la République, « parfois, le pardon peut être une faute ».