Le gouvernement sud-africain a annoncé ce jeudi, 117 morts pour le compte des violences qui secouent le pays ces derniers jours, suite à l’incarcération de l’ancien président, Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice.
Pillages, incendies et vandalisme: les manifestations se poursuivent en Afrique du Sud. Ce jeudi, le gouvernement sud-africain qui a annoncé le déploiement de l’armée pour canaliser les violences a fait état de 117 morts depuis le début des manifestations.
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Selon les explications de la ministre Khumbudzo Ntshavheni, le bilan des morts s’élevait à 26, qu’il faut additionner aux 91 morts recensés dans la province du Kwazulu-Natal (Est) où ces violences ont commencé. L’autorité ministérielle a rassuré que la région autour de Johannesburg est « largement calme ».
Mercredi, la police a fait état de 72 morts, ajoutant que la plupart des décès sont survenus lors de bousculades pendant des pillages de magasins et de centres commerciaux. D’autres, précise-t-elle, sont liés à des explosions de distributeurs automatiques de billets et à des tirs.
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L’Afrique du Sud est en pleine crise économique avec un taux de chômage estimé à 32%. A cela, s’ajoute la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 qui reste une menace. L’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma n’a donc été que la goutte d’eau de trop.