Il arrive parfois de frustrer son proche. Cet acte peut être commis consciemment ou inconsciemment. Et ce qu’il urge de faire en ce moment pour sauver la relation, est de s’excuser auprès de la victime. Voici comment donc s’y prendre pour le faire, sans encore blesser la personne.
Que ce soit dans une relation amicale, professionnelle, familiale ou amoureuse, certaines situations de frustrations surviennent. Quel que soit le contexte, si vous avez fait quelque chose qui peut mettre en danger ce que vous partagez avec un être cher ou un(e) collègue, vous devez faire preuve de noblesse et de maturité et demander pardon. Même si l’erreur semble insignifiante à vous yeux, vos actes ont peut-être réellement blessé l’autre. Découvrez dans cet article, les 06 étapes à suivre, quand on veut présenter ses excuses à quelqu’un.
Prendre un moment de réflexion
Après que la poussière soit retombée, je trouve important de réfléchir sur les éléments déclencheurs du conflit. Il faut laisser le temps aux personnes concernées de prendre du recul et de panser les blessures avant de rouvrir la discussion.
Reconnaître sa responsabilité dans les torts causés
C’est l’étape la plus importante de sa contrition. Il faut prendre la totale responsabilité de ses propos ou de ses actions problématiques. Si l’on n’admet pas ses torts, ça ne vaut pas la peine de s’excuser. Il faut être sincère pour se repentir et exprimer des regrets, sinon c’est juste de la bullshit. D’ailleurs, j’essaie toujours de souligner quelles actions peuvent avoir été offensantes et je demande ce qui a blessé l’autre dans mes propos afin de ne plus les reproduire.
Écouter sa victime est plus que primordial : c’est la seule personne qui peut affirmer quels préjudices vous lui avez causés. Et même si ça semble injuste, il faut faire preuve d’humilité et se rappeler que la terre ne tourne pas qu’autour de soi.
Choisir la forme et le moment pour s’excuser
Par écrit, à l’oral ou au téléphone ? Si l’erreur est immédiate, comme un oubli ou un retard dans le monde professionnel, mieux vaut s’excuser en face-à-face. Pour Yves-Alexandre Thalmann, l’oral fait prendre un risque relationnel plus grand et renforce la valeur des excuses par rapport au téléphone ou à l’e-mail.
Pour une dispute plus ancienne ou profonde, comme une brouille de famille, la lettre est également intéressante, car elle ancre les excuses dans le temps. Dans tous les cas, on doit attendre que l’autre soit prêt et ne pas insister s’il ne veut pas écouter.
Proposer une réparation
Cette étape vaut surtout pour les dommages quantiï¬ables, matériels, mais pas seulement. Il est possible de demander à l’autre comment on pourrait se rattraper, se racheter ou adoucir la blessure que l’on a causée. Il ne s’agit évidemment pas d’acheter sa paix ou de s’acheter une bonne conscience, mais de proposer de réparer, de la manière qui conviendrait à l’autre, le dommage qu’on lui a fait subir.
Demander pardon
Avant-dernière étape du parcours du « bien, s’excuser » : la demande de pardon, qui exige autant d’humilité que de sincérité. Le pardon est une offrande visant à rétablir un équilibre rompu, un contrat trahi. Mais libre à la personne qui a été lésée de l’accorder ou pas. Et il faut l’accepter. On a trop souvent tendance à croire que le simple fait de l’exprimer entraîne le consentement de l’autre.
Se préparer au rejet
Même parfaitement présentées, les excuses peuvent ne pas être acceptées pour différentes raisons : rancÅ“ur trop forte, mauvais moment… Il faut l’anticiper pour ne pas être surpris. Lorsque cela arrive, on ne renchérit surtout pas. On remercie tout simplement la personne d’avoir écouté, et on attend un moment plus propice.