C’est une première dans le monde de la boxe, au Zimbabwe. Un boxeur est mort, lundi 1er novembre, lors d’un combat à Harare, la capitale du pays. Taurai Zimunya est passé de vie à trépas, après un KO. La victime, 24 ans, croisait les gants avec Tinash Majoni, dans la catégorie des super poids coq, dans le cadre du tournoi Rise of champions, informent les médias locaux.
La boxe, qui est qualifié, à tort ou à raison, par certains, de sport violent, vient de faire une victime. Le drame s’est produit à Harare, au Zimbabwe, lors du tournoi Rise of champions, dans la catégorie des super poids coq.
À lire aussi : Premier League : top 8 des managers les mieux payés, après l’arrivée d’Antonio Conte à Tottenham
En effet, le jeune boxeur zimbabwéen, Taurai Zimunya, a rendu l’âme, lundi 1er novembre, après un KO, au cours d’un combat à Harare, samedi dernier. Il avait encaissé plusieurs coups à la tête, avant de sombrer au 3ème round d’un combat de 6.
L’information a été portée à la connaissance du public, ce mercredi 3 novembre. Après le KO fatal, Taurai Zimunya aurait été transporté à l’hôpital. L’entraîneur de Zimunya, Tatenda Gada, est inconsolable après ce drame. «On nous a volé l’un de nos meilleurs espoirs. J’ai travaillé avec lui pendant quatre ans, je l’ai vu progresser et il avait beaucoup d’avenir», pleure-t-il.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires des internautes sont teintés de consternation et de colère, relevant la négligence de l’arbitre. «Un boxeur est décédé après qu’un arbitre n’a pas réussi à arrêter un combat où il était visiblement incapable de continuer», se révolte l’un d’eux. Et un autre de questionner : «Ce combat était terminé lorsque trois coups avaient atterri sur la tête d’un boxeur qui ne pouvait plus se protéger. L’arbitre attendait-il que Taurai meurt ? ».
Une enquête est déjà ouverte pour faire la lumière sur ce drame, qui, selon certains observateurs, aurait pu être évité. Par ailleurs, la Fédération zimbabwéenne de boxe fera aussi de son possible pour apporter des réponses aux questions, qui se posent au sein de la population.